Grâce à la Ville de Marche-en-Famenne, la chapelle de la Sainte-Trinité, au site du Monument, a retrouvé de la lumière et de la beauté, avec la pose de nouveaux vitraux. Ceux ont été réalisés par le peintre Willoos et le maître-verrier Bernard Behin, à la demande du Collège communal.

La chapelle doit encore faire l’objet d’une rénovation (toiture…). Des activités ouvertes au grand public sont par ailleurs proposées au site du Monument. Vous pouvez découvrir le programme sur le site internet Bernard Lermite.

Les vitraux:

Le 1er vitrail : Pèlerinage. Une foule monte vers la chapelle sise en hauteur et qui, autrefois, s’apercevait de loin. Comme un signal.
Le 2e vitrail : Répit. Le répit est le bref temps de résurrection qui permettait, selon les croyances de l’époque, que l’enfant mort-né reçoive le baptême et échappe à l’errance éternelle.
Le 3e vitrail : Trinité. Le dogme de la Trinité affirme que Dieu est à la fois Père, Fils et Esprit. Autrement dit : une relation.
Le 4e vitrail : Résurrection. Si l’enfant mort-né est amené à la « chapelle à répit », c’est précisément pour que la résurrection ponctuelle obtenue par la prière lui permette d’entrer dans la vie éternelle, la résurrection définitive.

Le site du Monument :

Le site du Monument, situé sur un léger soulèvement schisteux, aussi appelé « butte de Cornimont », forme un ensemble intéressant qui fut exploité au fil des siècles. Ce fut longtemps un lieu de pèlerinage renommé pour les guérisons miraculeuses qui s’y déroulaient. C’était également un sanctuaire à répit, lieu où des parents venaient présenter leurs bébés morts-nés dans l’espoir que l’enfant donne un signe de vie, afin de pouvoir lui donner le sacrement du baptême et sauver ainsi son âme. Il semblerait aussi que le site ait servi à l’accomplissement de peines imposées aux pénitents astreints à des « sentences de réparation » imposées par les Cours de justice.