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Prix 2e Roman : les cinq finalistes de l'édition 2024

2eRoman
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Le jury du Prix Horizon du 2e Roman, présidé par Armel Job, a désigné les cinq finalistes de l’édition 2024. Elle se déroulera le samedi 18 mai 2024 à Marche-en-Famenne. Pour cette édition, 208 comités de lecture belges et français, soit 1 592 lecteurs, participent à cette belle aventure littéraire !

Les finalistes…

  • Delabroy-Allard Pauline, Qui sait, Gallimard
  • Héricourt Dany, Ada et Graff, Liana Levi
  • Jamin Christophe, L’inaccompli, Grasset
  • Lopez David, Vivance, Seuil
  • Marme Boris, Appelez-moi César, Plon

« Qui sait », le résumé sous la plume de Béatrice Feron.

« Une carte d’identité ? En a-t-on réellement besoin ? En tout cas, la narratrice, elle, n’en a jamais possédé. Mais il y a un début à tout et, ce jour-là, elle va chercher la sienne au service idoine.
En la détaillant, elle sent à nouveau ce petit choc. Tous ses prénoms : Pauline, Jeanne, Jérôme, Ysé. Pourquoi ses parents les ont-ils choisis ? Que vient faire ce « Jérôme » au milieu des femmes ? Qui sont ces gens ?
Dans sa famille, on ne parle pas. Alors, ces questions sont toujours restées sans réponse.
Mais un jour de vacances, tandis qu’elle visite les grottes préhistoriques de Pech Merle, elle reste figée devant les empreintes de mains sur les parois. Elles sont l’œuvre de femmes. Sans doute celles-ci ont-elles voulu laisser une trace. Et c’est aussi le cas de ceux qui lui ont transmis cet étrange héritage.
Il est temps de partir à leur découverte. BF
« 

« Ada et Graff« , le résumé sous la plume de Béatrice Feron.

« Ada est fille de l’eau, de la mer. Elle a besoin de nager, de se laisser porter par les flots. Pourquoi a-t-elle quitté le rivage pour s’installer dans la montagne ? Elle a suivi Guy, son mari médecin, à La Roque. Mais ce n’est pas la passion qui l’a emportée. Non. Guy, elle l’estimait, mais c’est lui qui était fou d’elle. Et maintenant qu’il est mort, elle vit seule dans leur maison. Elle a eu une fille, c’est vrai. Mais celle-ci est entrée dans une secte. Si elle veut la voir, sa mère doit acheter quelques produits que les membres de cette communauté vendent sur le marché. Pas de contact, pas de paroles. Le « maître » décrète l’obligation du silence.
Un cirque s’est installé quelques jours au village. En démontant le chapiteau, Graff, le vieux funambule, est tombé. Il a blessé la jument dans sa chute. Mais il refuse qu’on achève la bête. Il reste seul avec elle dans une caravane, dans un pré qui appartient à Ada.
Les gens du village n’ont pas vraiment accepté la femme du médecin. Originaire du Pays de Galles, elle a conservé son accent britannique. Alors Graff, vous pensez bien, un gitan, pour eux, presque une incarnation du démon.
Ces deux solitaires, âgés et isolés vont pourtant nouer des liens qui sont mal vus par l’entourage. BF
« 

« L’inaccompli », le résumé sous la plume de Béatrice Feron.

« Pierre et Gabriel n’ont pas grand-chose en commun. Le premier est issu d’un milieu bourgeois aisé. Père avocat, mère qui a travaillé pour une maison de couture renommée.
Après le lycée, pas question que leur rejeton vive avec la bohème estudiantine. Ils lui ont acheté un bel appartement à Paris, meublé avec des biens de famille, désuets, certes, mais si chics.
Pierre est inscrit en droit à la Sorbonne et c’est sur les bancs de cette faculté qu’il fait la connaissance de Gabriel. Ce dernier est le fils d’une veuve dont le mari s’est suicidé après son retour de déportation. Ils vivent dans un quartier modeste pour ne pas dire misérable.
Ces deux garçons que tout sépare se rapprochent pourtant et nouent une solide amitié.
Pour les vacances, Pierre invite Gabriel en Normandie où ses parents se sont désormais installés. Après le dîner, ils arpentent la plage en discutant.
C’est ainsi qu’un soir, ils croisent une jeune fille solitaire dans l’obscurité. Tous deux sont attirés par sa radieuse beauté. Ils l’invitent à boire un verre dans un établissement sélect.
Mais Sveta n’est que de passage. Elle a fui l’Union soviétique avec les siens et ils comptent aller s’installer au Canada. BF
« 

« Vivance », le résumé sous la plume de Béatrice Feron.

« Qui est le narrateur ? Peu importe. Il vit seul dans une maison au bout du village. Enfin, il n’est pas tout à fait seul. Il a un chat blanc, Cassius. Et puis Denis, un voisin qui passe le voir assez souvent.
Il ne travaille pas. Pourquoi ? Mystère. Chômage ? Perte d’emploi ? Année sabbatique ? Toujours est-il qu’il a du temps devant lui. Il a donc décidé de repeindre sa maison. Mais pas avec le beau rouleau tout neuf que lui a offert Denis. Non. Avec un pinceau. Un tout petit pinceau. Ça va lui prendre une éternité. Mais ce n’est pas grave. Il n’a rien de mieux à faire. Jusqu’au jour où le village est noyé sous le déluge. Les familles sont obligées de fuir leurs habitations dévastées. Denis évacue son épouse enceinte.
L’eau s’est arrêtée à la porte de notre homme. Il pourrait rester. Mais à quoi bon ? Cassius a disparu. Emporté par le courant ? Mort de son cancer ? Cette fois, plus rien ne le retient.
Il s’élance donc sur les routes avec Séville. C’est son vélo. C’est bien plus qu’un moyen de locomotion pour lui. Il lui a donné un nom. Il lui parle comme à une personne.
Au cours de son périple aléatoire, il va collectionner les rencontres surprenantes. BF
« 

« Appelez-moi César », le résumé sous la plume de Béatrice Feron.

« C’est l’été. Les vacances approchent. La mère d’Étienne papote avec une connaissance qui parle de sa sœur Mireille. Celle-ci est infirmière et consacre ses congés à du bénévolat. Elle accompagne Frère Michel et Frère Jean-Marc, enseignants à Notre-Dame de la Miséricorde, qui organisent une colonie au grand air dans les montagnes. Les jeunes apprennent à se débrouiller dans des paysages grandioses qu’ils arpentent à pied lors de randonnées d’une journée, et le soir, ils dorment sous la tente.
Étienne est assez solitaire. Voilà une occasion pour lui de se faire des amis, pense sa mère qui, enthousiaste, remplit les papiers pour trois semaines de découverte.
Lorsqu’elle se rend compte que Frère Michel s’occupe de jeunes défavorisés, parfois pas très recommandables, issus d’une banlieue appelée « Le Grandin », c’est trop tard.
Pendant ce court laps de temps, Étienne vivra une aventure épouvantable dont le souvenir le poursuivra sa vie durant.
Aujourd’hui, il est adulte, il ne supporte plus le secret qui le ronge. Il prend la plume et raconte le jour où la troupe s’est rebellée et a refusé de marcher. Les accompagnateurs les ont abandonnés à l’endroit qu’ils ne voulaient pas quitter, persuadés de les voir accourir en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. BF
« 

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